Team Pixels
Spec Ops : The Line
Par Petit Tas de Pixel
Date de sortie : 29 Juin 2012
Genre : Action/Third Person Shooter
Éditeur : 2K Games
Plateformes : PC/Xbox 360/ Ps3
Classification PEGI : Pegi 18
L'histoire ...
Le Capitaine Martin Walker, le Sergent Lugo et le Lieutenant Adams sont envoyés dans la ville de Dubaï suite à la réception d'un message de détresse envoyé par le Colonel John Conrad. Ils vont devoir pour traverser la ville de Dubaï d'un bout à l'autre pour retrouver le Colonel et découvrir ce qui lui est arrivé... Mais rien ne va se passer comme prévu...
Que dire du jeu ...
Oh non ! Encore un Third Person Shooter ! C'est tellement banal comme type de jeu ! Ça a été fait encore et encore. Alors pourquoi en parler ? C'est bête et bourrin, pas la peine de se creuser le cerveau pour y jouer. Et puis le scénario... Oh mon dieu ! C'est vide !
Chut... Ne dis plus rien. Contente-toi de m'écouter parler de ce jeu. Car il a bien plus à revendre, il en a dans le boîtier ! Commençons par parler des points ordinaires comme les graphismes, le gameplay...
Alors vas-y, parle donc des graphismes, Pixel...
Je ne vais pas me faire prier ! Ce jeu date de mi-2012 et possède des graphismes acceptables pour l'époque. Il est certain que ce n'est pas la claque visuelle de l'année 2012, mais il est déjà bien plus beau que Call Of Duty : Black Ops II sorti en fin d'année. Il est toutefois important de noter quelques petits bugs de graphismes par moments dans des lieux trop vastes. Mais on oublie très vite ce détail pour se laisser submerger par le reste du jeu.
Les graphismes c'est bien beau, mais ça ne fait pas tout, on n'est pas chez Crytek içi !
En effet, ce n'est pas un Crysis qui se contente de nous offrir des graphismes dans la tronche sans rien d'autre. Il faut donc parler du gameplay. Un gameplay qui reste toutefois banal. On va sur le champ de bataille, allant de cachette en cachette pour éviter de nous faire trouer par les ennemis. Les fusillades sont assez intenses (suivant le niveau de difficulté que vous choisissez). Certains passages vous donneront du fil à retordre, vous obligeant parfois à recommencer la même séquence plusieurs fois à cause d'un ennemi plus retors que les autres, qui a réussi à passer derrière vous et vous a mis une balle dans le crâne sans ménagement.
Bon, t'as assez parlé du gameplay Pixel. Maintenant tu devrais passer à autre chose, genre la bande originale ?
Pas faux, mais je n'ai pas grand-chose à dire sur la bande originale. Le menu du jeu est accompagné du fameux Star Spangled Banner de Jimmy Hendrix (Woodstock, 1969, allez chercher sur youtube si vous n'avez jamais entendu cette version de l'hymne national Américain). Le reste de la bande originale se laisse hélas un peu trop effacer par les bruitages et discours. On retiendra cependant la toute dernière musique du jeu lors de la révélation finale. Musique qui se marie à la perfection avec l'aspect dramatique du moment.
Ouais, du dramatisme musical, c'est génial. C'est tout ce que tu as trouvé de dramatique dans ce jeu ?
Non ! Justement. Dans Spec Ops : The Line il y a bien plus que la musique pour donner une image dramatique au jeu. A plusieurs reprises, on se retrouve devant des "choix moraux" qui n'en sont pas réellement. En effet tout reste très scénarisé, mais nous donne une illusion de liberté dans nos choix. Devons-nous tuer ou non cet homme agonisant ? Est-ce que nous devons sauver de la pendaison le traître ou le voleur ? Tant de petites scènes que l'on pensera faciles à surmonter mais qui très vite se révèleront bien plus sordides et pesantes pour la conscience du joueur. Je tiens à donner la "mention spéciale du mal-être intérieur" à la scène du bombardement au phosphore blanc. Véritable tuerie que l'on pense simple à assumer, mais qui montrera très rapidement une autre facette plus sombre et difficile à soutenir.
Mais s'ils te font croire que tes choix sont libres alors qu'ils ne le sont pas, ils se foutent de toi et se contentent de faire porter un masque au jeu ?
En effet, on pourrait croire que les développeurs se sont foutu de notre gueule tout du long, les choix que l'ont fait sont scriptés et le jeu joue plus avec nous que nous avec lui. Mais ce choix de scénarisation du début à la fin est incrusté dans le jeu en lui-même et est parfaitement expliqué à la toute fin du jeu. En effet, vous risquez de vous douter de la fin qui attend le héros dès le milieu du jeu, mais rien ne pourra vous préparer à la confrontation finale.
Tu pourrais parler des décors maintenant ?
En effet je pourrais, et je vais le faire, merci de me le rappeler ! Le jeu se déroule dans un Dubaï envahi par le sable, une ville abandonnée à son sort dans laquelle la splendeur des gratte-ciels côtoie l'atmosphère post-apocalyptique qui règne. On arrive presque à ressentir la grandeur des lieux avant les premières tempêtes de sable. Bien souvent d'ailleurs, on devra combattre dans des décors urbains et en pleine tempête de sable. Ayant une visibilité réduite, il faudra donc user de nos réflexes. Mais là n'est pas la question.
Durant tout le jeu nous irons des rues ensablées de Dubaï à ses toits en passant par l'intérieur d'hôtels luxueux en ruine, abandonnés à leur sort. Tant de décors qui sauront vous en mettre plein les yeux et ne vous lassera pas de jouer au jeux.
Bon... Tu en dirais quoi pour conclure, Pixel ?
Et bien pour conclure je ne saurais que dire aux amateurs de jeux d'action shoot de se jeter sur Spec Ops : The Line qui est une belle petite claque scénaristique, et qui saura étonner plus d'un joueur par ses rebondissements et ses situations. Il est vraiment dommage que le jeu n'ait pas rencontré le succès attendu par les développeurs. On ne risque pas de voir une suite arriver, mais d'un côté, ce jeu est du genre qui ne nécessite pas de suite, le premier ayant déjà été une belle réussite. Son seul défaut est d'avoir pour rivaux Call of Duty et autres Battlefield... Dommage pour lui.
Allez donc jouer à ce jeu ! Allez vous faire plaisir, il offre une durée de vie acceptable et un bon divertissement, ainsi qu'un peu de difficulté ! N'hésitez pas et foncez !