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Tomb Raider (1996)

Par Petit Tas de Pixel

Date de sortie : 25 Novembre 1996

Genre : Action - Aventure

Éditeur : Core Design

Développeur : Eidos Interactive

Plateformes : PC/PlayStation/Saturne/N-Gage

Classification PEGI : Pegi 16

Bref résumé de l'histoire ...

 

Après une superbe cinématique montrant une explosion, nous découvrons Lara Croft, riche aventurière, qui est contactée par Jacqueline Natla pour une exploration ayant pour but de trouver un étrange objet appelé le Scion des Atlantes. Au fil de ses aventures dans des décors exotiques variés, Lara va découvrir petit à petit ce qui se cache derrière la découverte du Scion, la véritable nature de Jacqueline Natla, et ce qui est arrivé il y a des milliers d'années à l'Atlantide...

 

Que dire du studio ...

 

 

Que dire de Core Design. Pour être bref c'est un studio créé en 1988. On leur doit, mis à part lesTomb Raider jusqu'à L'Ange des Ténèbres, le jeu Rick Dangerous en 1989, Asterix and the Great Rescue en 1993, Project Eden en 2001... La saga Tomb Raider leur vaudra leur succès en 1996 et causera leurperte en 2003. Ils seront rachetés par la société Rebellion en 2006, qui produira les jeux Shellshock 2 en 2008 et Rogue Warrior en 2009 avant de fermer définitivement en 2010, mettant fin à l'agonie du studio Core Design...

Vidéo d'introduction de Tomb Raider... C'est vieillot pas vrai ?

Que dire du jeu ...

 

Parler de Tomb Raider, le premier, c'est quelque chose qui n'est pas facile Ã©tant donné qu'il faut se replacer dans la mentalité des joueurs de l'époque. La plupart des "Gamers" étaient habitués aux personnages du genre de Duke Nukem, gros soldat bodybuildé totalement macho. C'est dans ce monde masculin que Toby Gard fait naître Lara. D'ailleurs, saviez-vous qu'elle devait s'appeler Lara Cruz ? Mais les développeurs voulant un nom qui sonne plus aristocratique, ont préféré l'appeler Croft.

Le Papa de Lara, c'est lui. Oui oui !

C'est déjà une petite révolution en soi de trouver une femme dans l'univers vidéoludique ! Et cette femme deviendra très vite l'icône féminine des jeux vidéos. Contrairement à Peach ou Zelda, elle n'est pas enlevée par un méchant dès le début du jeu.

 

Bref ! Penchons-nous sur le contenu maintenant. Il faut dire que pour 1996 l'idée d'avoir des niveaux entièrement en 3D, aussi riches, avec une liberté d'action qui faisait frémir à l'époque, c'était quelque chose ! Mais en plus de ça avoir un bon scénario derrière où il ne faut pas juste aligner les ennemis les uns après les autres mais parfois chercher des objets dans une zone, trouver des clés pour ouvrir certaines portes ou les rouages d'un mécanisme... Tout cela est vraiment un nouveau souffle pour l'univers des jeux vidéos.

 

L'héroïne, quant à elle, est une femme forte Ã  l'histoire travaillée. Le joueur pouvait connaître son passé au travers du manuel de jeu et apprendre toute son histoire dans une biographie officielle. Lara avait donc un passé, un présent et, on l'espérait, un futur prometteur.

 

Pour revenir sur le scénario, le joueur se trouvait devant une série d'actions Ã  accomplir qui avaientun impact sur la suite de l'histoire: elles avaient pour but d'emmener les clés scénaristiques essentielles.

 

Autre point a soulever, le fait que nous n'avions pas un First Person Shooter mais un jeu à la troisième personne avec des animations fluides (mais pas nécessairement obéissantes), agréables à regarder pour l'époque. On peut cependant noter que ce n'était pas le must des graphismes mais ils n'étaient pas non plus dégueulasses.

 

Un problème de Tomb Raider et qui entachera un peu la célébrité de la licence, ce sont les fréquents bugs physiques. Il n'était pas rare de se retrouver dans un mur et la pauvre Lara bougeait dans tous les sens sans que l'on ne puisse rien faire pour la débloquer...

 

Autre problème, c'était la difficulté des phases de plate-forme qui étaient souvent mis à mal par une prise en main assez lourde, on avait l'impression de traîner Lara et de l'obliger à sauter au-dessus d'un trou contre sa volonté. Les sauts demandaient d'ailleurs parfois d'être calibrés au pixel près pour ne pas tomber dans une fosse remplie de loups féroces... Combien de joueur n'ont pas quitté le jeu en ne voulant plus y toucher à cause du temps de latence entre l'appuie sur la touche saut et le mouvement de Lara ?

Lara Croft, si vous lui faites un câlin vous mourrez empalés.

Que dire pour conclure ...

 

Malgré ces quelques défauts, Tomb Raider reste un bon jeu, auquel il faut avoir joué ne serait-ce que pour le plaisir de retrouver un jeu old-school et se dire que c'était le début d'une grande aventure.

 

Les bugs fréquents, le temps de latence entre les touches et l'héroïne sont des points noirs mais qu'on oublie vite tellement on est emporté dans l'univers de Miss Croft.

 

Tomb Raider fera l'objet, dix ans plus tard, d'un remake, mais nous y reviendrons en temps voulu...

 

Ma conclusion est qu'il faut au moins tester Tomb Raider, ne pas se décourager à cause de la maniabilité et des graphismes, et si vous n'êtes pas convaincus par le premier, passez donc au second opus qui est, pour sa part, bien plus travaillé.

 

Note finale :

16/20
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